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La psychanalyse déborde le cadre de la science

27 gugno 2008

Aujourd’hui, force est de constater que ce n’est ni un Freud ni un Fanti qui révèle la profonde démence de l’humain mais l’actualité quotidienne de l’humanité qui dénonce l’extrême folie de ce dernier. Pour preuve, ce jour, comme tous les autres jours de l’année et ceci dans une inouïe indifférence généralisée, plus de 20000 enfants vont être sacrifier sur l’autel de la démentielle avidité de leurs frères (chiffre ONU), plus de 2 milliards d’individus vont errer en guenille et le ventre vide dans les rêves puérils et mégalomaniaques d’une poignée de leurs semblables (chiffre ONU), plus de 200 millions d’exclus du collectif pillage planétaire vont être pousser un peu plus vers les marges (chiffre BIT), plus de 2700 désespérés vont se suicider (chiffre OMS), plus de 1 milliard de fous furieux en treillis vont affuter leurs baïonnettes dans leurs rêves infantiles d’en découdre, plus de 353000 nouveaux nés vont être condamner à se battre comme des forcenés pour acquérir demain leur droit d’entrée dans l’arène…..

Autrement dit, si la quasi-totalité des savants de l’âme, et ceci malgré la multiplication des évidences, hésite encore aujourd’hui à émettre ouvertement un doute quant à la santé mentale de l’humain, par contre l’histoire comme l’actualité de l’humanité, c’est-à-dire les faits – en tant que virtualités actualisées constituant le réel – dénoncent, sans détour et toujours plus fort, l’extrême folie furieuse de ce dernier.
Plus précisément, le parcours jonché de cadavres et rouge sang de l’humanité, la manière d’être à la vie puérile de l’humain, l’attitude particulièrement crapuleuse de celui-ci face à son milieu de vie et les répétitions toujours plus sanglantes et dévastatrices de ce dernier établissent formellement, d’une part, que c’est une composante primaire hautement avide et belliqueuse – non reconnue comme telle et, donc, non maitrisée et non maitrisable dans le temps – qui depuis des millénaires préside au destin de l’humain et, d’autre part, que l’hypothèse selon laquelle il existerait des populations de « génétiquement déviants » et des populations de « naturellement normaux » comme l’affirmation selon laquelle il existerait des « bons » et des « mauvais » est totalement infondée.
D’ailleurs, force est de reconnaître que si l’humain était effectivement tel qu’il se revendique être, c’est-à-dire si l’humain était effectivement une créature sensée aspirant « naturellement » à l’amour et au bonheur partagé, l’humanité toute entière ne serait certainement pas en train de vivre les toutes premières lignes de la plus cauchemardesque des pages de son histoire (cf. vos journaux préférés).
Bref ! Comme l’histoire et l’actualité de l’humanité en témoignent, la folie, maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement et dont le malade ne reconnaît pas le caractère morbide, est le dénominateur commun de tous les humains.

Par contre, dès l'instant où l’on admet que tout individu adulte, sans exception aucune, est finalement la somme de ses rêves inassouvis-inassouvissables infantiles refoulés non seulement mégalomanie, convoitise puérile, avidité maladive, vénalité, sournoiserie, sadisme, cruauté, bellicisme, racisme, indifférence sans nom, étroitesse d'esprit, autosatisfaction triomphante, entêtement aveugle et individualisme forcené perdent de leur mystère, mais en plus la fascination invincible qu'exerce depuis des millénaires le pouvoir–la toute-puissance sur l'humain, l’inamovible goût démesuré de l’humain pour la concurrence agressive, l’insatiabilité démentiellement gloutonne de l’humain et les sempiternelles redites particulièrement sanglantes constituant et singularisant le parcours de l’humanité se présentent sous un jour nouveau.
Dit autrement, des insatisfactions agressives-sexuelles refoulés de l'enfant naît d'ardents désirs-rêves-attentes infantiles qui, par leur contenu familialement et socialement inacceptable, sont eux-mêmes massivement refoulés. Dès lors, même si insatisfactions agressives-sexuelles et désirs-rêves-attentes infantiles semblent avoir totalement disparu à l'âge adulte il n'en demeure pas moins qu'ils constituent le terrain dans lequel et à partir duquel, en tout temps, s'arborise la vie de tout individu.

Finalement, de par sa non-reconnaissance et, donc, de par sa totale méconnaissance de l’inconscient, et ce faisant de par sa totale impossibilité de s’affranchir des exigences infantiles refoulées constituants ce dernier, l’humain dit normal est continuellement condamné à être l’esclave zélé d’un ensemble de composantes primaires qui lui échappe et sur lequel il ne pas de prise et, partant, à répéter sans fin et aveuglément les mêmes puérils et annihilant comportements.

Somme toute, l’humain dit normal, en continuité sous le joug de ses insatisfactions agressives-sexuelles infantiles refoulés, est perpétuellement dans l’incapacité d’accéder à la conscience claire et, ce faisant, d’accéder à la grande perspective et à ses milles et un continents inexplorés.

complément :

Proposition de contribution scientifiquement fondée à la résolution de problèmes urgents d’importance nationale et internationale

Qu’en est-il réellement de ce "bond fond" que tout un chacun est convaincu de posséder?

© Jean Marie Combier

     
   
     
 
   
 
 

 
     
 

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