Va ad Home
Direttore scientifico: Prof. Nicola Peluffo | Direttore editoriale: Dott. Quirino Zangrilli 
Scienza e Psicoanalisi
 FREUD
La vita e le Opere di Sigmund Freud
Articolo di Rossana Ceccarelli    
 Home > Indice di Freud >  Questo articolo < indietro
     

En analyse avec Freud

Traduction de Liliane Salvadori

18 novembre 2003

Au cours des années que nous examinons, Freud publia six cas cliniques pour lesquels j’aimerais vous proposer pour l’instant, seulement une synthèse.
Le premier travail qu’il exposa est « Fragments de l’analyse d’un cas d’hystérisme » connu plus communément sous l’appellation du « Cas de Dora », définit « un fragment » parce que l’analyse demeura inachevée et le traitement ne dura que onze semaines.  Nous nous trouvons dans l’histoire de Dora en présence d’une mère peu douée pour les travaux ménagers qui exprimera son insatisfaction en rendant dans la mesure du possible, la vie difficile à son mari.  Le père de Dora avait une relation avec la femme d’un de ses amis, qui avait établi avec Dora un type de rapport basé sur un fort intérêt a tendance homosexuelle.  L’ami du père parviendra à courtiser Dora à laquelle il fit savoir une fois qu’elle eût fêté ses 18 ans, qu’il était disposé à l’épouser dès qu’il aurait obtenu le divorce.  Dora fit part de cette situation à ses parents et leur demanda de rompre immédiatement toute relation avec ce couple en question.
Outre l’étude du cas, dans le livre, Freud traitait de divers arguments concernant la psychopathologie : une description des différentes facettes de l’hystérisme, sa base organique, le rapport entre symptômes névrotiques et perversions sexuelles.
Le but principal de Freud en publiant ce livre était celui de vouloir souligner l’importance que revêt l’interprétation des rêves dans le travail psychanalytique. Le second cas clinique concerne le premier rapport écrit décrivant une analyse infantile : « Analyse de la phobie d’un petit enfant de cinq ans », ce récit est connu comme « le cas du petit Hans ».  Les parents avaient été élèves de Freud qui avait soigné la mère avant qu’elle ne se marie et le père de Hans avait suivi toutes les leçons du Maître.  Ce fut justement le père et non Freud qui analysa le petit enfant, mais durant le travail analytique les consultations furent fréquentes.
Le cas traite d’une phobie qui s’était greffée sur un état d’angoisse (qui lui, s’était manifesté vers les 4 ans _ , neuf mois environ après la naissance la naissance de la petite sœur.  L’enfant avait très peur d’ouvrir une porte et de sortir car il avait la hantise d’être mordu une fois hors de la maison. Le père conduisit l’analyse effectuant des demandes directes à l’enfant, et se trouva également dans l’obligation de devoir traduire ce que l’enfant ne réussissait pas à exprimer.  Freud dû se défendre des attaques de ceux qui affirmaient que les conclusions obtenues n’étaient dues qu’aux suggestions du père, mettant de toutes manières l’accent sur le changement d’opinion qui s’était vérifié en ce qui concernait la suggestion.  En fait, pendant que, au cours des années, entre 1887-1889, Freud insistant sur l’importance de la suggestion avait rencontré l’opposition de la classe médicale de l’époque, à présent paradoxalement, cette dernière attribuait un énorme pouvoir à la méthode suggestive. Freud retient alors opportun d’effectuer une expérience : il ne voulut pas révéler au père quelques importantes associations qu’il avait recueillies dans le matériel.  Le père se retrouva à travailler sans aucune connaissance de cause, jusqu’à ce que ce soit l’enfant lui-même qui procéda à une clarification.
Freud fut satisfait des résultats de l’analyse, la phobie disparut et plusieurs années après il eut la grande et appréciable surprise de recevoir dans son Cabinet un jeune de 14 ans, grand et robuste qui dit en se présentant : « Ich bin der kleine Hans ».  Freud introduisit dans le travail une observation importante sur la peur de castration, qu’il reprit en 1923, avançant l’hypothèse, plusieurs fois étayée par des données cliniques, qu’elle puisse se manifester sans qu’il y ait eu une menace réelle.  Peu après la publication de son travail sur le « Jahrbuch », répondant à une lettre de Jones, il écrivit : « Je suis content que vous ayez compris l’importance du petit Hans.  Je n’ai jamais regardé avec une grande perspicacité dans l’âme d’un enfant » 1 .
Malgré le succès obtenu avec cette analyse Freud fut très prudent, au point de ne pas considérer le fait que s’était ouvert un important champ d’intervention pour la psychanalyse : celui de l’analyse infantile.  En fait, Freud dans le paragraphe introductif exprimait même des doutes concernant la possibilité d’intervention au cours de la petite enfance, heureusement démentis par les succès thérapeutiques produits par un tel type d’intervention : « Selon moi, personne autre n’aurait réussi à faire faire à l’enfant de telles admissions. Les connaissances particulières grâce auxquelles le père a été en mesure d’interpréter les observations de son fils alors âgé de 5 ans, étaient indispensables et sans elles, les difficultés techniques que la psychanalyse d’un enfant de cet âge présente, auraient été insurmontables.  C’est seulement parce que l’autorité du père et du médecin se fondaient en une seule personne et parce qu’en elle se mêlaient l’intérêt affectif et celui scientifique qu’a été possible dans ce cas particulier, d’appliquer la méthode à un but auquel, habituellement elle ne se prête pas » 2 .
Le troisième cas de cette série est basé sur un rapport sommaire et fragmentaire concernant un cas difficile de névrose obsessive.  Le patient était un avocat d’environ 30 ans qui souffrait depuis sa petite enfance d’impulsions obsessives qui s’étaient aggravées au cours des quatre dernières années, compromettant à la fois sa vie et privée et professionnelle.  Le cas en question est connu comme « l’homme des rats ».  L’analyse débuta le 1er Octobre 1907 et dura seulement onze mois avec un résultat brillant.  Freud présenta le cas depuis le début du travail analytique au cours de deux soirées à la Société de Vienne, le 30 Octobre et le 6 Novembre, ajournant successivement tous les membres des progrès qui s’accomplissaient au fur et à mesure. 
Au Congrès de Salzbourg, le  27 Avril 1908, près de six mois après la prise en charge du patient, il exposa le cas de manière plus approfondie et complète.  Dans son travail, Freud, outre le fait qu’il exposa des commentaires d’ordre général, introduisit un chapitre théorique qui représentera une précieuse contribution.  Il distinguait en effet, les différentes formes de refoulement qui opèrent respectivement dans la névrose obsessive et dans l’hystérisme.  Indiquant dans l’hystérie la manifestation de l’amnésie des complexes plus importants indépendamment du fait que les symptômes qui en dérivent soient physiques ou psychiques alors que dans la névrose obsessive la caractéristique est la permanence du complexe représentationnel dans la conscience, privé néanmoins de sa charge affective.  Il soulignera également un autre mécanisme typique qui est celui qui détermine l’élision d’une importante pensée intermédiaire qui  brise la concaténation entre deux pensées, les rendant de ce fait incompréhensibles.
Freud effectuera une dernière distinction entre les défenses primaires et secondaires qui se structurent au cours d’une névrose.  Le processus névrotique est constellé d’idées rationnelles qui se mêlent continuellement à des idées illogiques, caractéristiques de l’inconscient.  Les obsessionnels semblent être attirés par l’incertitude et c’est la raison pour laquelle leur idéation obsessive vise des arguments comme la mort ou l’immortalité.  Freud expose deux critères utiles pour pouvoir vérifier la forme précise des idées obsessives.  Le premier est que dans les rêves, le contenu apparaît manifeste, le second est que lorsque les idées obsessives se succèdent elles ont essentiellement la même signification même si elles semblent être diverses ; le premier critère représente probablement la forme d’origine.  Freud expliquera comment la tendance au doute et la continuelle compulsion de répétition sont l’une le complément de l’autre.  Il considère comme l’une des principales caractéristiques de ce type de névrose la nette scission de ces deux types d’attitudes émotives.  Le doute résulte de la profonde ambivalence entre haine et amour qui domine la vie du patient.  Freud souligne la composante sadique de la haine mais quatre ans – à peine – après, il traitera avec une grande précision telles tendances qu’il définira « sadique-anales ».
Le sens de compulsion dérive de l’essai d’hypercompenser le doute et l’incertitude : lorsqu’une impulsion réussit à s’exprimer, elle vient renforcée par toute l’énergie enkystée dans les incertitudes inhibitrices, donc il doit se réaliser à tout prix parce que dans le cas contraire se manifesterait un insupportable état d’angoisse.  Les impulsions, que ce soit psychiques ou physiques, représentent toujours un acte érotique ou même son interdiction directe.  Une autre caractéristique de ce type de névrose est la régression de l’action à la pensée, la même activité de pensée se sexualise de manière à représenter une partie de l’activité sexuelle du patient.
Freud s’arrêtera également sur le thème de l’auto-érotisme parce que la plus grande partie des patients névrotiques ont tendance à imputer leurs troubles à la masturbation lors de leur adolescence.  Il souligna combien il est important de considérer les fantasmes liés à la masturbation, puis peu de temps après il attribuera une grande importance à la distorsion régressive que la masturbation comporte lors de l’adolescence.  En définitive, elle détermine une réinterprétation des souvenirs infantiles avec les instruments cognitifs de l’adulte, leur donnant une signification qu’ils n’avaient pas alors. La quatrième étude, publiée en 1911 se fonde sur l’étude que Freud effectua sur le livre d’un patient qui était partiellement guéri d’un trouble de paranoïa.  Il avait eu connaissance de l’autobiographie de Schreber en 1910, sept ans après la publication, et durant des vacances en Sicile, il discuta du cas avec Ferenczi.  Une fois retourné chez lui, il écrivit au Docteur Stegmann de Dresde, lui demandant de lui envoyer tout le matériel qu’il lui serait possible de rassembler.  Il continua donc à étudier le cas jusqu’à ce qu’il ait la possibilité d’écrire l’essai au cours de la première moitié de décembre.
Le protagoniste de l’essai était le Dr Schreber qui avait souffert en 1885 d’une maladie nerveuse pour laquelle il fût suivi durant 15 mois dans une clinique par un célèbre psychiatre, le Professeur Flechsig de Lipsia.  Le diagnostic, au moment de la sortie du Dr Schreber avait été : Hypocondrie.  Au moment de la deuxième crise, les symptômes furent plus graves.  La maladie se présenta en deux phases distinctes : au cours de la première, qui dura près d’un an, le patient montrait des idées délirantes dont le contenu se rapportait à des agressions homosexuelles de la part de son précédent médecin, le Professeur Flechsig, qui aurait à son tour été soutenu par Dieu en personneAu cours de la seconde phase, la symptomatologie portera Schreber à accepter son destin… parce que voulu par Dieu !  A tout cela se superposaient d’autres idées religieuses et mégalomaniaques selon lesquelles il serait devenu un sauveur du monde revêtu de « dépouilles «  féminines, qui aurait créé une race d’êtres humains supérieure.
Freud exprima l’évident rapport qu’il avait par ailleurs observé dans des cas analogues entre l’homosexualité refoulée et la paranoïa ; il examina les rapports entre quatre types délires de la paranoïa et les complexes correspondants, arrivant à la conclusion que les premiers représentaient une négation des complexes ou une défense contre eux ( Voir le cadre synoptique ).
Partant de la formule « Moi je l’aime » (dans le cas d’un homme) Freud expliquera les trois formes les plus typiques des idées délirantes paranoïdes où chacun des trois mots peut être nié séparément.  Si dans la proposition on nie le verbe, nous aurons « Moi je ne l’aime pas – moi je le hais », qui pourtant dans le délire paranoïde se transformera ultérieurement, par voie du mécanisme de la projection vers l’extérieur, sous forme de « Il hait (et persécute) me persécute » ;  dans un tel cas nous nous trouvons face au délire paranoïde plus diffus, celui de persécution.
Si au contraire, dans la proposition on nie l’objet, nous aurons : « Je ne l’aime pas lui – c’est elle que j’aime » qui projeté deviendra « Elle m’aime » qui est connu comme délire érotique pour lequel le malade croit que toutes les femmes sont amoureuses de lui.
Puis, nous avons le cas dans lequel la proposition nie le sujet « Je ne l’aime pas – Elle l’aime » c’est-à-dire l’obsédant délire de jalousie.  Dans ce cas, la projection non entrera en jeu parce que le mécanisme intéressera l’extérieur, alors que dans les deux premiers  cas elle entre en contact avec la propre perception intérieure, elle effectue la projection à l’extérieur.  Il y a enfin la possibilité que les trois mots viennent niés avec le résultat suivant : « En fait moi je n’aime pas ; je n’aime personne ».  Parce que la pulsion érotique doit réussir à s’exprimer, elle retombe sur le sujet et l’investit d’une manière libidinale.  Le résultat est la mégalomanie qui en forme plus ou moins marquée est présente dans tous les cas de paranoïa.  Freud utilisera également le terme « narcissisme » auquel il avait eu recours dans son livre sur Leonardo da Vinci (1910), mais qui, même auparavant, le 10 Novembre 1909 avait traité avec la Société de Vienne, le décrivant comme un état intermédiaire, nécessaire lors du passage de l’autoérotisme à l’alloérotisme, pour le caser puis, comme un état physiologique du développement érotique.
Freud ajoutera que dans la paranoïa le retrait de l’amour de son précédent objet est toujours accompagné d’une régression, qui selon le Maître porterait à l’homosexualité, précédemment sublimée au narcissisme.  Dans cet essai, Freud distinguera les diverses formes de répression à qui puis, il donnera le nom de défense.  Il retient que le type de répression opérante soit plus étroitement lié aux phases du développement libidinal : aucune répression ne pourrait avoir lieu si non en rapport avec une précédente « fixation », qui représente l’impossibilité de la part du stimulus instinctuel à surmonter un état de développement donné.  Les phases de la répression sont au nombre de trois :

·        La fixation initiale
·        La répression vraie et propre et
·        L’écroulement de cette répression avec le « retour du refoulement ».

En psychopathologie cette dernière phase revêt le rôle le plus important.
Dans le cinquième cas clinique, le patient souffrait d’une névrose particulièrement grave qui l’empêchait de s’occuper même des actes les plus simples de la vie courante.  Il s’était soumis à divers traitements, avait fréquenté diverses cliniques, consulté le Professeur Ziehen de Berlin et le Professeur Kraepelin de Munich, deux parmi les plus fameux psychiatres de l’époque.  Les traitements n’ayant donné aucun résultat il retourna chez lui à Odessa où il rencontra le Docteur Drosnes, enthousiaste de la psychothérapie.  Le médecin lui proposa ses services pour l’accompagner à Berne afin de consulter le Docteur Dubois mais durant le voyage ils firent une halte à Vienne et décidèrent de consulter Freud.  Le Maître fit une excellente impression au patient qui décida sur son conseil, puisqu’il ne pouvait l’accueillir dans l’immédiat, de se faire hospitaliser à la Clinique de Cottage où Freud se rendait tous les après-midi afin de visiter un patient.  Ce cas clinique est célèbre comme celui de « l’homme des loup ».  Il représentait l’étude d’une névrose infantile faite à travers l’analyse de la névrose adulte.  Lorsque le patient, fut examiné par Freud, au début de février 1910, il était un jeune désespéré de 23 ans, constamment accompagné d’un médecin et d’un domestique personnel car il lui était même impossible de se vêtir.  Freud travailla durant quatre ans sans que d’importants progrès puissent être rejoints, jusqu’à ce qu’il adopta un procédé très risqué, il annonça au patient qu’il allait interrompre le traitement au début des vacances d’été, en juillet 1914.  La décision obtint le résultat de vaincre les résistances à tel point qu’une partie importante de l’analyse se termina les premiers jours de Juillet.  Le patient put retourner en Russie et s’occuper de soi-même et de sa vie.  Il était le fils d’un avocat russe d’Odessa, riche propriétaire terrien, décédé en 1907.  Du fait de la révolution bolchevique ils furent dépouillés de toutes leurs richesses, le patient réussit à fuir en 1919, rejoignant Vienne où Freud l’analysa durant 4 mois, de Novembre 1919 à Février 1920.
Le patient put vivre correctement durant une douzaine d’années après le traitement de Freud ; puis il fut suivi par Ruth Brunswick d’Octobre 1926 pour une psychose paranoïde rebelle.  Les dernières nouvelles datent de 1940, époque au cours de laquelle le patient ne présentait désormais plus aucun problème.  Freud commença à écrire le compte rendu du cas au début d’Octobre 1914 trois mois après la fin de l’analyse de l »homme des loups ».  A la fin du mois il avait écrit 54 pages et au début de Novembre les 116 pages étaient écrites.
Son intention était de tout publier sur le « Jahrbuch » mais la guerre décida la fermeture prématurée de la revue et parce que c’était un travail trop long pour la « Zeitschrift » Freud le laissa avec l’espoir qu’après la guerre, le « Jahrbuch » pourrait être publié à nouveau.
Toutefois, à la fin de la guerre, ces espoirs s’étant évanouis, ce travail fut publié dans la quatrième série de sa Sammlung kleiner Schriften, en 1918.  Le dernier cas « Psychogenèse d’un cas d’homosexualité féminine» concernait une patiente de 18 ans pour laquelle l’analyse fut brève.  La jeune femme était amoureuse d’une femme beaucoup plus âgée qu’elle ; après une dispute avec cette dernière, la patiente tenta de se suicider, acte qui poussa les parents à s’adresser à Freud.  Le Maître avait deviné que la jeune fille avait un motif profond pour « conserver l’homosexualité dans la tentative de se venger du père » donc il interrompit le traitement et conseilla à la patiente de se faire analyser par une femme.  Au cours de son enfance, la jeune fille avait traversé une phase oedipienne conflictuelle qui s’était résolue d’une manière non physiologique : ne réussissant pas à transférer son propre amour sur un remplaçant du père, surmontant la rivalité et l’hostilité à l’égard de la mère, elle s’était identifiée avec l’objet perdu.  Selon Freud il s’agit-là d’un type de régression au narcissisme qui a l’avantage d’éviter les conflits avec la propre mère.  Freud cueillit l’occasion pour faire une affirmation de caractère général sur le suicide, à laquelle il avait fait allusion dans ses écrits : » Peut être personne ne réussirait à trouver l’énergie psychique suffisante pour se tuer si, en même temps il ne réussissait pas à tuer premièrement quelqu’un avec qui il s’est identifié, c’est-à-dire s’il ne dirigeait pas contre lui-même un désir de mort qu’il avait précédemment dirigé contre ce quelqu’un 3.
Je conclus soulignant que traitant de l’homosexualité Freud n’a plus abandonné le concept acquis de Fliess sur la naturelle bisexualité, non seulement de tous les êtres humains mais de toutes les créatures vivantes.

© Rossana Ceccarelli

 Vai alla versione italiana... 

Note:

1 Ernest Jones “Vita e opere di Freud, 2 gli anni della maturità 1901-1919” Il Saggiatore.
2 Ernest Jones “Vita e opere di Freud, 2. gli anni della maturità 1901-1919” Il Saggiatore.
3 Ernest Jones “Vita e opere di Freud, 2. gli anni della maturità 1901-1919” Il Saggiatore.

 

 

 
 
 
 
 

 
     
 

  ATTENZIONE:  L'intero contenuto del sito è tutelato da copyright: ne è vietata la riproduzione sotto qualsiasi forma.

Wikipedia Wikipedia può utilizzare l'intero contenuto rispettando le specifiche dell'autorizzazione concessa.

Per eventuali autorizzazioni scrivere al Direttore Editoriale.

 
     
 

 
 
   
EDITORIALE
ATLANTE
PSICOSOMATICA
FREUD
INFANZIA
NEUROSCIENZE
OSSERVATORIO
scienza
PSICHIATRIA
Psicologia
etnopsicoanalisi
ScienzaNews
Scienze Biologiche
Newsletter
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
incontro